La paralysie du sommeil : Faits et mythes

Il y a eu de nombreux mythes concernant la paralysie du sommeil et son association avec des phénomènes surnaturels. Tout au long de l’histoire ancienne, elle a été liée à des forces paranormales, des possessions de démons aux hantises de fantômes.

Le concept occidental de cette condition est interprété à travers l’idée d’un démon connu sous le nom d'”Incubus” assis sur le haut de votre poitrine et provoquant de mauvais rêves. En outre, le concept de la vieille sorcière qui hante les gens est issu du concept de l’incube, qui a également été ajouté à de nombreuses intrigues de films d’horreur.

Cependant, la science a maintes fois démystifié les mythes et proposé des explications scientifiques. Il en va de même pour cette affection. À la fin du 19e siècle, les chercheurs en sommeil ont conclu que les symptômes étaient ceux d’un trouble du sommeil et l’ont nommé paralysie du sommeil.

Qu’est-ce que la paralysie du sommeil ?

La paralysie du sommeil est l’incapacité temporaire de bouger ou de parler qui survient au moment du réveil ou de l’endormissement. Elle n’est généralement pas dangereuse et ne dure que quelques secondes ou minutes, mais elle peut être une expérience effrayante pour la victime.

La majorité des gens ont une paralysie du sommeil au moins une ou deux fois dans leur vie, tandis que d’autres en font l’expérience quelques fois par mois ou même régulièrement. Bien qu’elle puisse toucher des personnes de tous âges, elle est plus fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes.

Pendant un épisode de paralysie du sommeil, la victime :

  • Aura du mal à respirer profondément, comme si un poids énorme avait été pressé sur sa poitrine et l’empêchait de respirer correctement.
  • sera capable de bouger et d’ouvrir les yeux, mais certains patients affirment ne pas pouvoir le faire.
  • Aura des hallucinations selon lesquelles il y a quelqu’un ou quelque chose dans la pièce qui lui fera du mal pendant l’épisode.
  • Ils se sentent effrayés et ont peur, ce qui entraîne une accélération du rythme cardiaque et des crises de panique.
  • La durée d’un épisode peut varier de quelques secondes à quelques minutes. Après, la personne pourra à nouveau bouger et parler, mais elle pourra se sentir déstabilisée et anxieuse à l’idée de se rendormir.

La paralysie du sommeil est courante si elle vous arrive une ou deux fois. Elle n’est pas dangereuse et n’est généralement pas le signe d’un problème sous-jacent. Cependant, il est bon de consulter votre médecin si :

  • Vous souffrez régulièrement de paralysie du sommeil
  • Vous êtes anxieux à l’idée de vous endormir ou vous n’avez pas assez dormi ces derniers temps.
  • Vous vous sentez excessivement somnolent pendant la journée, ou vous avez des épisodes où vous vous endormez soudainement ou perdez le contrôle de vos muscles.
  • Pourquoi la paralysie du sommeil se produit-elle ?
  • La paralysie du sommeil survient lorsque le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM) se produit alors que vous êtes éveillé. Le sommeil paradoxal est une phase du sommeil où le cerveau est très actif et où les rêves sont fréquents. Dans cette phase de votre cycle de sommeil, votre corps perd ses mouvements moteurs.

La raison pour laquelle le sommeil paradoxal peut parfois survenir même lorsque vous êtes éveillé n’est pas claire, mais elle est étroitement associée à :

  • un manque de sommeil (privation de sommeil ou insomnie)
  • des habitudes de sommeil irrégulières dues à des horaires de travail irréguliers ou au décalage horaire.
  • La narcolepsie, qui consiste à s’endormir soudainement à des moments inappropriés.
  • des antécédents familiaux de paralysie du sommeil.

Comment traiter la paralysie du sommeil ?

La paralysie du sommeil se traite souvent avec le temps, mais l’amélioration de vos habitudes de sommeil et les changements de mode de vie peuvent vous aider. Si votre paralysie du sommeil est grave, un spécialiste du sommeil effectuera une série de tests pour identifier la cause profonde de votre état. Puis, en fonction des besoins, il vous prescrira des médicaments antidépresseurs à faible dose, comme la clomipramine.

Voici quelques conseils pour améliorer votre hygiène de sommeil :

  • Avoir une bonne nuit de sommeil – la plupart des adultes ont besoin de 6 à 8 heures de sommeil de qualité par nuit.
  • Créez un horaire de sommeil approprié en vous couchant et en vous réveillant exactement à la même heure chaque matin.
  • Créer un environnement de sommeil confortable, calme, sombre et à température modérée pour favoriser le sommeil.
  • éviter de manger de gros repas ou des aliments vides, de fumer, de boire de l’alcool ou de la caféine juste avant le coucher
  • Faire de l’exercice régulièrement, mais pas dans les quatre heures précédant le coucher.
  • réduire l’exposition de votre corps à la lumière la nuit
  • éviter d’utiliser votre téléphone ou d’autres appareils avant de vous coucher.

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